vendredi 31 octobre 2008

Qui veut gagner des milliards?

Pour gérer la crise financière profonde qui secoue les économies mondiales, les gouvernements et organisations régionales décident, en quelques jours, de débloquer des sommes qui dépassent l?entendement.

Ce sont des centaines de milliards d'euros qui doivent venir renflouer les banques. Il faut que le système financier « tienne », pour soutenir le crédit, pour que les entreprises puissent continuer à investir, produire et créer de la richesse. Nos économies dépendent de la circulation de capitaux.

Mais que penser de lignes de crédit ouvertes aussi massivement et si facilement ?

Il fallait de toute urgence et à toute force contenir les dépenses publiques, qu'en est-il aujourd'hui? Il faut toujours travailler à un fonctionnement de l'Etat plus efficace, sans économies injustifiées mais en contrôlant les coûts de fonctionnement, pour permettre une croissance harmonieuse, mieux redistribuer aux moins favorisés et soutenir l'activité de notre pays.

Cette priorité est aujourd'hui mise à mal. Comment expliquer, justifier la nécessité absolue de réduire notre déficit quand on est capable d?aligner des milliards d?euros surgis en un éclair?

Les réformes nécessaires pour notre pays seront grandement incomprises désormais, leur mise en oeuvre posera des problèmes plus durs à surmonter.

On peut se demander s'il n'aurait pas fallu mieux expliquer la provenance des fonds injectés massivement dans le système financier. Montrer que ces avances promises ne seront pas toutes utilisées, qu'il s'agit d'effet d'annonce, que si les fonds sont utilisés, les contribuables vont payer.

Il aurait fallu prendre le risque d?expliquer les mesures, au risque de limiter leur impact psychologique sur les marchés, mais en considérant que les citoyens sont adultes, que les politiques sont responsables devant eux et que de telles décisions drastiques engagent le futur de notre pays. D'explication de ce type il n'était malheureusement pas question quand le parlement français a légitimement décidé de soutenir l'action d?urgence du gouvernement.

Espérons que la crise contenue, les gouvernants se souviendront qu'ils sont les représentants responsables de peuples, non d'institutions financières.

Frédéric Provotelle

lundi 13 octobre 2008

Fédération des maires ruraux de l’Orne : Jean-Marie Vercruysse réélu à la présidence

Ce mardi 7 septembre à Aube s’est tenue l’assemblée générale annuelle de la fédération départementale des maires ruraux. Présidée par le président de la fédération nationale Vanik Berberian, cette assemblée a rassemblé plus d’une cinquantaine d’élus venus des quatre coins de l’Orne, de conseillers généraux, de la sénatrice de l’Orne Nathalie Goulet mais aussi du représentant de l’Etat en la personne du sous-préfet de Mortagne, M. Martin.

Jean-Marie Vercruysse, le président départemental sortant, a conduit les travaux de cette réunion-bilan marquée par un débat animé autour des dossiers brûlants du moment, en particulier celui relatif à la loi imposant un service minimum dans les écoles, et instituant ainsi un droit d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire.

A la conclusion de cette assemblée, il fut procédé au renouvellement du bureau de cette fédération départementale.

Jean-Marie Vercruysse fut reconduit, à l’unanimité, à la présidence des maires ruraux de l’Orne. Et le bureau est désormais constitué de : François Williams vice président (maire de Céaucé), Jean-Pierre Salles trésorier (maire de Briouze), François Carbonell secrétaire (maire de Vitrai sous l’Aigle) Marie Odile Tavernier membre (maire de Fay), Chantal Jourdan membre (maire de Champsecret), Claude Lecherbonnier membre (maire de Passay la Conception), Gérard Végée membre (maire ajoint de Tessé Froulay).

mardi 7 octobre 2008

Un nouveau Mouvement, une nouvelle dynamique !

Les instances départementales du MoDem, ce 27 septembre à Sées, ont lancé officiellement notre nouveau mouvement. Et de belle manière ! Ne voyez pas en cette formule généreuse une sorte d’autosatisfaction mal contrôlée. Non, c’est simplement l’expérience acquise comme adhérent durant toutes ces années ! Si j’ai eu l’occasion d’assister à quelques mémorables assemblées départementales de Force Démocrate puis de l’UDF, jamais au grand jamais, ces assemblées n’avaient vécu pareil renouvellement. Avec ce nouveau départ, c’est une force rare et indispensable qui s’est construite autour de l’écoute et de la diversité des adhérents que vous êtes.

Maintenant, il nous faut construire l’avenir en faisant de la politique non pas comme une fin mais comme un moyen de faire « bouger les choses » dans l’intérêt de tous. Et dans ce département, plus qu’ailleurs, il y a beaucoup de choses à faire bouger.
Pour cela, ne cachons pas nos convictions, osons dire que nous sommes MoDem. Car, cette identification-là est la plus cohérente qui existe en politique car elle met en exergue le bon sens et l’intérêt général. Cet intérêt général qui veut qu’une bonne idée doit être défendue et non combattue sous prétexte qu’elle émane de gauche ou de droite. Qui peut prétendre, sans rire, que le social est de gauche ? Que l’économie est de droite ?

C’est parce que François Bayrou a bougé ces lignes qu’il dérange ! Parce que François Bayrou touche tout simplement du doigt la vérité. Pas surprenant alors de voir les tenants du système faire bloc, non pas pour construire un monde meilleur, mais de peur de voir leurs prérogatives mises à mal.

Le MoDem n’est pas le Centre. Il est une alternative politique crédible face à une société qui ne croit plus à cette actuelle politique qui assoit quelques situations privilégiées dans un océan d’injustices.

Alors, je vous propose d’agir à notre échelle : celle du village ou de la rue où l’on vit au quotidien. En disant les choses, en s’impliquant tout simplement. Et vous verrez, autour de vous, que le bon sens et l’intérêt général font des émules et que vos convictions sont très souvent partagées.

Avec cette démarche, vous ferez ce que j’ai déjà présenté l’autre samedi : mailler le terrain.

Il nous faut renforcer nos équipes et avoir, dans toutes les communes de l’Orne, un référent. Objectif ambitieux, certes, mais qui est tout à fait réalisable. Regardons autour de nous et agissons maintenant.

Dans l’Orne, le MoDem est déjà incontournable.
Faisons en sorte, toutes et tous, qu’il soit indispensable !

Haut les cœurs !
F.Carbonell
Délégué départemental

Le Mouvement Démocrate en ordre de marche

Après une longue période d’intérim, nous avons maintenant des structures définitives, et ce pour trois ans.

C’est le fruit d’un long travail, pour que notre famille politique puisse développer ses idées et rassembler tous ses membres.

La voie qui s’annonce, celle de l’indépendance et de l’engagement, aura besoin de toutes et de tous.

Aujourd’hui, les idées que nous défendons sont reprises par la plupart des politiques. C’est un premier résultat ! Que ce soit la maîtrise des dépenses publiques, la sauvegarde de nos territoires dans le souci du développement durable, le soutien et le développement de nos pôles d’excellence.

Nous sommes cependant les mieux à même de les exprimer ! J’ai toujours préféré l’original à la copie.

Quant nous avons travaillé ensemble sur les projets de vie à proposer aux habitants des communes de l’Orne, nos propositions ont été largement reprises. Il faudra faire plus demain pour les mettre en application.

Notre première mission, c’est d’aller à la rencontre des ornaises et des ornais pour échanger, débattre et proposer.

Cette entreprise, il nous faut dès à présent, et hors calendrier électoral, nous y atteler. Pour que notre engagement puisse toucher nos concitoyens, que notre réflexion entraîne une prise de conscience des problèmes et des solutions, pour que notre famille de pensée soit un moteur pour nos collectivités, loin des affrontements bloc contre bloc.

Notre engagement, c’est de défendre des idées. Ni opposition systématique, ni suivi aveugle, mais une réflexion éclairée, libre de prendre parti, de rechercher des solutions justes, équitables et efficaces.

Frédéric Provotelle

lundi 6 octobre 2008

La nouvelle équipe du Conseil départemental installée

A Sées, tous les adhérents du MoDem de l’Orne étaient appelés, ce samedi 27 septembre, à élire leurs nouvelles instances départementales. Stéphane Thérou et sa nouvelle équipe ont été plébiscités.

300 adhérents forment aujourd’hui la fédération départementale du MoDem. « Ce sont eux qui, ce samedi comme dans tous les autres départements de l’hexagone, ont procédé à l’élection de nos nouvelles instances. Pour bâtir définitivement l’organisation de notre Mouvement, cette élection était un passage obligé. Et je suis vraiment heureux de l’esprit d’ouverture et de renouveau qui a marqué ce rendez-vous ornais » explique Stéphane Thérou qui retrouve d’ailleurs la tête du MoDem de l’Orne. Un peu plus de 47 % des adhérents ont pris part au vote (il est vrai, sans véritable suspens puisqu’il n’y avait qu’une liste engagée) et ont plébiscité l’équipe rassemblée autour du président sortant. « Au regard de l’enjeu de ce scrutin, c’est une participation plus qu’intéressante dans la mesure où elle a aussi rassemblé beaucoup de nouveaux adhérents. Ce n’est pas pour rien qu’on a appelé notre liste L’Orne en Mouvement ! »

A l’image des territoires de l’Orne

Avant cette élection, Stéphane Thérou mais aussi Jean Sellier (le vice président du MoDem ornais) et François Carbonell (le délégué départemental) auront rappelé, tour à tour, les « fondamentaux » défendus par leur mouvement autour de valeurs et de principes comme la démocratie, l’humanisme, le pluralisme, la solidarité, la laïcité, le développement durable…
« En incarnant ces principes, notre organisation ornaise est décidée à les faire partager et à les transmettre à tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de ce pays et de ce département. » Et de revenir alors sur la constitution même de la liste proposée au vote des adhérents. « Cette liste, nous l’avons voulue à l’image des territoires pour lesquels nous nous battons. Elle est le reflet de notre diversité géographique et comprend des élus et des militants de toutes origines, décidés à travailler ensemble… » Une organisation et un maillage qui seront évidemment utiles « pour préparer aussi les futures échéances électorales afin de porter, haut et fort, nos convictions auprès des ornais ».
Voici donc présenté les élus du jour, en sachant que tous les maires, conseillers généraux, présidents d’EPCI membres du MoDem ne figurent pas sur cette liste puisqu’ils sont membres de droit du Conseil départemental.
Liste à la présidence (5 personnes)
Stéphane Thérou, Jean Sellier, Sylvie Slaney, Isabelle Duval, Jean Mallet
Liste du Conseil départemental (23 noms)
F.Carbonell (délégué départemental), Annette Lebert, David Slaney, Florence Ceugnard , Frédéric Provotelle, Sarah Delacour, Jean-Luc Nouail, Evelyne Landemaine, Manuel Leboeuf, Gina Van Parys, Christian Besnouin, Marylène Cotes des Combes, Laurent Gautier, Nadine Gaugain, Franck Métier, Stéphanie Bramd, Michel Janin, Christine Geslin, Didier Piche, Christelle Hyvard, Mickaël Masson, Micheline Leriche, Philippe Jawor.

Pour tout contact : MoDem de l’Orne au 0609283304