lundi 21 décembre 2009

Opinions : Mobilisons nous contre l'installation d'une antenne relais aux Provinces!

Pour moi, la santé des habitants et de nos enfants n’a pas de prix !
Le mercredi 16 décembre, lors du conseil municipal, la majorité a voté une délibération autorisant
l’implantation d’une antenne relais dans le quartier des Provinces à quelques mètres de l’école Jacques
Prévert et de la crèche et crèche familiale rue Gustave COURBET !

Alors que de nombreuses communes ont engagé des procédures judiciaires pour faire retirer les antennes
relais dans les centres-villes et autour des établissements scolaires par principe de précaution, notre maire
nous fait voter en catimini, sous l'intitulé « BAIL POUR L'INSTALLATION D'ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES POUR
UN RESEAU DE TELEPHONIE MOBILE GSM ET UMTS » l'implantation d'une nouvelle antenne relais en plein
quartier des Provinces et à proximité d'école et de crèches. Notre soit disant « monsieur développement
durable » Frédérique Leveillé votant comme d'habitude les yeux fermés, je me vois contrainte d'en appeler
aux habitants pour empêcher cette installation d'antenne relais. Ce n'est pas parce que c'est un quartier
populaire que l'on doit lui faire subir des risques sanitaires sans même daigner en informer les habitants!
Je souhaite que les opérateurs téléphoniques installent des antennes qui présentent le moins de risques
possible pour les habitants et éloignées des zones habitées, des écoles et des crèches !

Il y a quelques jours, s’est tenue au ministère de la santé, le « Grenelle des antennes relais » sur la nocivité
des champs électromagnétiques émis par les antennes relais et les téléphones portables. Le Ministère de la
santé a sélectionné certaines villes pour que soient installées des petites antennes faiblement émettrices
d’ondes et donc moins nocive pour la santé des personnes. Il est donc incroyable que notre ville laisse ainsi
s’installer une antenne dont on ne nous donne même pas la puissance !
C’est pourquoi, je ne peux que vous appeler à vous mobiliser avec nous!

Bien amicalement,
Odile LECROSNIER Conseillère municipale
06 14 63 52 79 - odilelecrosnier@yahoo.fr

Convention régionale à Chanu : article de l'Orne Combattante

lundi 14 décembre 2009

Convention régionale à Chanu : les bases de notre projet

Samedi dernier s’est tenue notre conférence régionale programmatique à Chanu, réunissant plus d’une centaine de représentants de la Manche, du Calvados et de l’Orne.

Notre famille politique, emmenée pour les prochaines échéances électorales par Rodolphe Thomas, a posé les bases de sa réflexion pour notre région Bas-Normande. Les experts se sont succédé à la tribune pour interagir avec la salle, et définir les contours des actions à entreprendre pour la prochaine mandature régionale.

Car c’est bien une vision nouvelle que le Mouvement Démocrate peut apporter à la Basse-Normandie, un véritable projet de territoire qui lui fait encore défaut.

Stéphane Thérou, notre président départemental et chef de file pour l’Orne, a notamment plaidé pour un rééquilibrage des voies de communication, train et route, en faveur de l’Orne pour rendre notre département plus accessible, plus attrayant.

Quand la campagne de nos adversaires prend majoritairement en compte les problématiques du Grand Caen et sa liaison avec la Manche et Paris, nous sommes les seuls à faire valoir nos spécificités ornaises.

Préserver le tissu industriel, miser sur le développement durable pour relancer le secteur du BTP et tirer profit de nos ressources naturelles, apporter un soutien particulièrement attentif à nos agriculteurs ornais, voici quelques-unes des préoccupations énoncées pendant cette convention régionale.

Remercions Thierry Aubin, maire de Chanu, pour son accueil samedi dernier et l’élan qu’il a su apporter notamment à la filière bois de notre département.

C’est en fédérant talents et énergies autour de Stéphane Thérou que notre Mouvement Démocrate saura prendre toute sa place à l’assemblée régionale de Basse-Normandie.

jeudi 26 novembre 2009

Opinions - Identité nationale? Connais pas...

J’ai une carte nationale d’identité. Elle témoigne de mon identité propre et de ma nationalité. Je suis français. Je tiens beaucoup à mon identité, elle m’appartient, elle diffère de celle d’un autre. C’est bien normal, elle me définit totalement : identique. Point. Il y a de la tautologie dans le terme.

Alors partant de ce constat, tentons de savoir ce que pourrait être une « identité nationale ». On nous dit que ce débat va permettre de pointer les aspects qui nous rassemblent, qui nous rendent fiers d’être français.

Une identité nationale, c’est exactement le contraire. C’est définir les points nécessaires pour être français. C’est définir un modèle de français, de « bon » français. Il doit respecter le drapeau, l’hymne, les institutions, avoir lu « Le Petit Prince », ou « L’Etranger », que sais-je encore. Sinon ? Sinon, il n’est pas identique aux autres, il n’est pas vraiment français.

C’est cela une identité. C’est une formule contraignante. Une définition complète à laquelle on doit se plier.

Eh bien le modèle français, la nation française, elle est fondée sur un postulat exactement inverse. Chacun y vient avec ses origines, ses différences, ses attentes, son espoir. Chacun apporte son originalité. C’est là la beauté de notre pays. Accueillir des femmes et des hommes, se nourrir de leurs différences.

Mais tout n’est pas divergence. La France fournit des règles de vie en commun, fonde notre société sur le respect de l’autre, accorde la protection de sa République pour que chacun puisse vivre et prospérer. Cette protection a bien entendu des symboles, auxquels nous pouvons êtres légitimement attachés. Nous avons le devoir de respecter les règles de notre République. Pas celui de gommer nos différences.

Devrions-nous nous effacer derrière les symboles de notre République ? De notre société ? Il y aurait un grand danger à intervertir signifiant et signifié. Non, les Français ne s’effacent pas derrière une définition, aussi généreuse et patriotique soit-elle. Non, les Français ne se réduisent pas à une série de critères. La France de la diversité, pas celle de l’uniformité.

A l’identité nationale, je préfère la nationalité.

Frédéric Provotelle

lundi 23 novembre 2009

Retrouvez Rodolphe Thomas dans "La Voix est libre"

Première partie

http://www.dailymotion.com/video/xb7t44_rodolphe-thomas-france-3-la-voix-es_news

Seconde partie

http://www.dailymotion.com/video/xb7tw9_rodolphe-thomas-france-3-21-novemb_news

vendredi 30 octobre 2009

Infomédia - La Voix est libre

Stéphane Thérou est l'invité de "La Voix est libre" sur France3 le samedi 31 octobre à 11 heures 30

lundi 19 octobre 2009

Le Mouvement Démocrate de l’Orne a désigné Stéphane Thérou comme chef de file pour les élections régionales

Stéphane Thérou, président du Mouvement Démocrate et collaborateur de François Bayrou, a été désigné Chef de file pour les élections régionales à venir. À ce titre, il coordonnera la campagne régionale des centristes pour la Basse-Normandie dans notre département.

« Le Mouvement Démocrate a des propositions pour développer notre région : tirer profit de nos forces, améliorer notre activité économique, mettre en valeur nos territoires. Je compte sur le soutien de nos élus et des responsables militants pour faire le relais avec les ornaises et les ornais » déclare Stéphane Thérou. « Il m’appartient de coordonner nos efforts pour présenter les solutions du MoDem aux habitants de l’Orne ».

Chef de file, à l’écoute de la population pour qu’au rendez-vous des régionales l’Orne fasse entendre ses propositions en Basse-Normandie. Telle est la mission que les adhérents du MoDem ont confié à leur représentant.

lundi 12 octobre 2009

Opinions - Constat d’échec !

Constat d’échec !

Je dois dire que l’idée de donner une cagnotte aux élèves pour les récompenser de leur assiduité me gêne et ne corresponds pas à l’image que je me fais de l’éducation. Elle est surtout un constat d’échec d’un système incapable de trouver une solution pour des jeunes souvent à la marge de notre société. Ne faudrait-il pas plutôt renforcer les moyens éducatifs, avoir des classes moins chargés, former les enseignants et les accompagner dans leur mission d’éducation, permettre à l’équipe éducative d’être en relation étroite avec les familles pour mieux comprendre les difficultés des élèves et apporter ensuite des solutions adaptées. Plutôt que « Payer pour plus de présence », ne devions-nous pas « Recruter pour mieux accompagner». La diminution des fonctionnaires n’est certainement pas un facteur d’avancée sociale, il faudrait avant tout mieux répartir les fonctionnaires (peut-être un peu moins dans les ministères et un peu plus sur le terrain, surtout en zones dites difficiles).
Quels que soient les problèmes rencontrés, il me semble incohérent de vouloir acheter des élèves, ce n’est pas ça qui assurera leur réussite et en termes d’exemple, cela me semble très médiocre.

Thierry AUBIN
MODEM Flers

lundi 21 septembre 2009

Crise du lait : François Bayrou dans l'Orne, à l'écoute des producteurs




François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate, s'est rendu ce vendredi matin à la ferme des Nouettes à Aube dans l'Orne, à l'invitation de Jean Marie Vercruysse, agriculteur et président des maires ruraux du département.

Une occasion privilégiée de s'entretenir longuement avec les producteurs de lait du secteur sur la crise profonde qui les frappe.

À l'issue de ce long échange avec les professionnels, François Bayrou a réaffirmé sa solidarité avec les producteurs laitiers, en demandant de "changer de politique", et en rappelant la nécessité impérative de régulation et d'organisation de la production.

Il a ajouté encore : "Le sens de cette visite était de manifester de la solidarité avec un secteur agricole qui vit aujourd'hui un drame".

"La preuve est faite que la dérégulation dans ce secteur d'activité, c'est la mort de l'agriculture parce qu'elle ne peut pas supporter les à-coups de marché qui font que les prix s'effondrent", a estimé le député des Pyrénées-Atlantiques.

"Il n'y a qu'une solution possible : l'organisation de la production", a-t-il assuré, jugeant que "l'abandon des quotas laitiers est une catastrophe".

La grève du lait est "un mouvement européen, un mouvement qui appelle à une prise de conscience de l'urgence de la situation. Il faut changer de politique pour sauver quelque chose qui est infiniment précieux pour la France", a encore rappelé François Bayrou, soulignant que le déversement de milliers de litres de lait était un "crève-coeur" pour les agriculteurs.

Alors que "les prix du lait ne couvrent pas le coût de revient", les producteurs "sont désespérés et ne voient plus d'avenir pour beaucoup d'entre eux", a-t-il conclu.

jeudi 28 mai 2009

Le 7 juin, nous c’est l’Europe.

Parce que la crise qui frappe chacune de nos familles réclame des solutions françaises mais aussi un vaste plan de relance européen,

Parce que notre modèle n’est pas celui de l’argent roi, du chacun pour soi, du capitalisme sauvage et que l’Europe est notre seule chance de porter haut et fort les valeurs d’humanisme, de justice et de solidarité à l’échelle de la planète,

Parce que nous voulons une Europe plus solidaire, l’Europe sociale, l’Europe de la recherche et de l’éducation, l’Europe de l’emploi et du développement durable,

Parce qu’avec François Carbonell, Vice-président aux affaires sociales de la Communauté de Communes de l’Aigle aux côtés de Corinne Lepage, l’Orne sera reconnue et entendue en Europe,

Parce que l’Europe c’est nous, qu’elle est l’affaire des citoyens et non de spécialistes comme on voudrait nous le faire croire pour nous détourner des urnes,

Parce que l’Europe est notre avenir,

Le Mouvement Démocrate de l’Orne concentre toute sa campagne sur le seul enjeu du 7 juin, celui de l’élection européenne.

En votant le 7 juin prochain pour Corinne Lepage, tête de liste soutenue par François Bayrou dans notre circonscription, vous ferez le choix de l’Europe volontaire. Vous ferez le choix d’un autre modèle. Vous ferez le choix d’une voix reconnue et entendue pour l’Orne au parlement de Strasbourg, d’une élue engagée à 100 %. Vous adresserez aussi un signal fort à celui ou ceux qui nous gouvernent…

Nous l’Europe. Avec François Bayrou.

Stéphane Thérou
Président du Mouvement Démocrate de l'Orne

Réunion publique à Alençon : Corinne Lepage plaide pour une autre Europe

Ils étaient plus d’une centaine mercredi soir à attendre la venue de Corinne Lepage dans la salle Baudelaire pavoisée de orange pour l’occasion. Accompagnée par Stéphane Thérou, Président du MoDem départemental, et de François Carbonell, le candidat de l’Orne pour ces élections européennes, elle se rendait pour la seconde fois dans notre département.

La tête de liste Mouvement Démocrate de François Bayrou pour la circonscription Nord-Ouest commente sa présence mercredi soir : « nous avons fait le choix d’une campagne de proximité, sur le terrain. J’ai envie d’expliquer que l’Europe fait partie de notre quotidien ».


Dans la salle, la demande d’explications est forte : « C’est la première fois que je vois une femme politique qui nous parle vraiment. Elle rend les sujets complexes enfin compréhensibles. Pour un thème aussi important que l’Europe, c’est très utile ! »

Développement soutenable, agriculture, bio-carburants, chimie verte, université, économie verte, mais aussi lutte contre la corruption et soutien à nos entreprises ; un large programme débattu avec l’ancienne ministre. « Quand le débat avec la salle est aussi soutenu, nous devons être au niveau. C’est un moment privilégié dans une campagne électorale » confie t’elle.

Et de poursuivre sur un thème qui lui tient à cœur : « Avec des parlementaires européens exigeants, nous aurons la possibilité de se servir de l’Union Européenne pour faire bouger les lignes et avancer les choses dans le social, l’économie, le développement soutenable ».

La Vice-présidente du MoDem a promis une totale transparence sur son éventuel mandat de député européenne : « Rendre compte de ses rendez-vous, du travail accompli est essentiel pour que toutes et tous puissent se rapprocher de l’Europe. J’ai la conviction qu’une Europe plus forte est nécessaire, elle passe par une volonté politique. C’est un travail de longue haleine. »

« Si l’on explique aux français le modèle de société que nous voulons, je suis certaine que notre approche va les mobiliser ». La concurrence ne fait pas peur à Corinne Lepage.

mardi 26 mai 2009

Réunion publique de Corinne Lepage

Rendez-vous le mercredi 27 mai à 20 heures, Salle Baudelaire à Alençon avec Corinne Lepage, François Carbonell et Stéphane Thérou.

lundi 25 mai 2009

Programme du Mouvement Démocrate pour les Européennes

Notre famille politique a élaboré un programme que vous pouvez retrouver en cliquant sur le lien :


http://www.mouvementdemocrate.fr/newsletters/telechargement/Programme-democrates-pour-l-europe.pdf

lundi 11 mai 2009

Opinions - Pourquoi l'Europe?

Un petit mois nous sépare du vote des citoyens pour renouveler le Parlement européen. Bruxelles, Strasbourg, cette assemblée semble si loin de nos préoccupations… Et pourtant !

Le Parlement européen, c’est notre voix dans le quotidien de l’Europe. Ces députés défendent la mission que nous leur confierons : proposer des règles harmonieuses, travailler à une Europe plus efficace, une Europe qui soit moins soumise aux désirs immédiats des gouvernements.

Le 7 juin, nous pourrons dire clairement que l’Europe n’est pas une coquille vide, pas une chambre d’enregistrement des subites volontés des gouvernants.

Le 7 juin, nous pouvons affirmer que l’Europe va avancer en pesant ses décisions pour le bien de plus de 500 millions d’habitants.

Ne nous y trompons pas, il s’agit d’efficacité parlementaire, et c’est déjà très important.

Le vote de juin ne changera pas les institutions, malgré ce qu’on veut nous faire croire. Cette élection va permettre de nous faire représenter par des femmes et des hommes qui travaillent, qui sont passionnés par leur mission. À nous de choisir celles et ceux qui ont choisi l’Europe.

L’Union Européenne ne doit être loin ni des yeux ni du cœur des Français. Ses décisions nous concernent tous. Elles assurent la sécurité alimentaire, la protection des mers, de notre agriculture, la circulation des biens, des personnes, la stabilité monétaire, une plus grande exigence sociale.

Cette exigence d’une Europe utile, stable, plus transparente et plus juste, nous devons la réaffirmer le mois prochain. Si nous ne nous exprimons pas, d’autres le feront à notre place.


Frédéric Provotelle
Secrétaire départemental du Mouvement Démocrate de l’Orne

mardi 28 avril 2009

Déplacement de Corinne Lepage dans l'Orne

Lancé dans la campagne des élections européennes, le Mouvement Démocrate de l’Orne a reçu Corinne Lepage, tête de liste du MoDem pour la circonscription Nord-Ouest, à Chanu le 24 avril pour une visite des installations de la filière Bois-Energie et une rencontre avec les partenaires sociaux du secteur.

Thierry Aubin, maire de Chanu, François Carbonell, le candidat ornais aux élections européennes et Stéphane Thérou, président départemental du Mouvement Démocrate, entouraient Corinne Lepage au cours de ce déplacement.

Autour des projets de développement durable, portés par Thierry Aubin, c’est tout Chanu qui a su prendre un nouveau tournant. Rassembler les énergies de tous, les mettre au service d’un véritable projet de territoire ; c’est la démonstration faite devant l’experte de l’économie verte qu’est Corinne Lepage.

Quant à la rencontre avec les syndicats des secteurs automobile et agro-alimentaire, elle a permis d’initier un dialogue passionnant sur le devenir de nos industries et le bon usage du dialogue social.

Rendez-vous est pris entre François Carbonell et Corinne Lepage pour un nouveau déplacement dans le bassin de vie de L’Aigle avant une réunion publique alençonnaise.

Le Mouvement Démocrate de l’Orne poursuit son travail de pédagogie





François Carbonell, notre candidat ornais pour les élections européennes du 7 juin 2007, sillonne le département, aux côtés de Stéphane Thérou, à l’occasion des Cafés démocrates.

A Mortagne au Perche le 16 avril, Flers le 17 avril, Alençon le 24 avril, ces rendez-vous nous permettent d’expliquer l’Europe telle qu’elle est, telle que nous la voulons.

Dans les semaines qui nous séparent encore du 7 juin, le Mouvement Démocrate va continuer à débattre à Argentan, Sées, Aube et Alençon.

Les questions des ornais prouvent que l’Union européenne est une construction qui intéresse et peut surprendre nos concitoyens.

Alors bravo aux adhérents qui organisent ces rencontres pour leur engagement !

lundi 20 avril 2009

Opinions - Ruralité ornaise

L’Orne, département rural aux confins de 3 régions: Basse-Normandie, Bretagne, Pays de Loire.

De toute évidence les campagnes ornaises sont de plus en plus rurales et de moins en moins agricoles en termes de population active. Pourtant l’agriculture reste la première composante d’utilisation du sol et des paysages. Tout l’éventail des productions agricoles y est représenté, sans oublier la filière équine. L’emploi agricole pèse lourd. L’équivalent de 2 usines Citroën dans chaque département. Et si l’on y ajoute l’agroalimentaire, l’ensemble de cette filière représente 300.000 emplois sur les 3 régions. Orne doit garder à tout prix l’image d’une agriculture familiale, bocagère, tournée vers l’environnement. A 1h30 de Paris, c’est un atout indéniable. Le département doit également faire le choix d’une agriculture compétitive (cela ne veut pas dire productiviste), plutôt que d’opérer un repli protectionniste en attendant les bouleversements liés à la Politique Agricole Commune.

Mais attention de ne pas accentuer la fracture qui s’est ouverte entre agriculteurs et territoires dans d’autres départements. Et comment parler de l’Orne en Basse-Normandie sans parler de la Normandie réunifiée. Plus le temps passe, plus il sera difficile de réorganiser cet espace. Il faut absolument le rendre visible et lisible, dans une Europe où les compétitions inter-régionales nécessitent des zones géographiques humainement cohérentes et économiquement fortes.

Le monde a donc faim de paysans, c’est une bonne nouvelle pour l’ouest et l’Orne en particulier. A condition de parier sur l’intelligence des hommes et le dynamisme de ses territoires.

Jean-Marie Vercruysse

lundi 23 mars 2009

Opinions - Esprit de l'intercommunalité

La création d’une intercommunalité est un signe fort que les élus donnent aux habitants de leurs territoires.

C’est le signe que nous acceptons de mettre en commun ressources et énergies au service d’un même bassin de vie. Le signe que nous pensons nos actions publiques dans un cadre pertinent : celui d’un territoire complet, avec des forces et des caractéristiques qui dépassent les simples découpages communaux.

Quel serait l’avenir d’un territoire où les communes se livreraient une bataille furieuse pour attirer les entreprises chacune de son côté ? Pour avoir les meilleurs équipements avec les budgets limités de chaque collectivité?

Nous préférons nous regrouper pour penser nos bassins de vie dans leur ensemble. L’intercommunalité est fondée sur un véritable pacte de confiance territorial

S’il est d’usage de dire que tout le monde y gagne, c’est peut-être aller un peu vite en besogne. La vérité de l’intercommunalité, c’est de piloter au plus près les ressources d’un territoire. C’est évaluer ensemble l’impact financier des réalisations communes : qui finance, qui partage et quel avantage pour chacun des habitants d’un territoire ? Quelles sont les incidences financières ?

Une intercommunalité réussie, c’est un transfert de compétences de chaque commune au service de tous les habitants.

Chaque maire doit naturellement appréhender les incidences pour sa propre commune. Mais cette seule approche serait faire tourner à bas régime le moteur d’une Communauté de Communes. Nous sommes désormais solidaires les uns des autres. Chaque choix auquel nous sommes confrontés, c’est ensemble que nous devons y réfléchir. Alors nous pouvons vraiment mettre en application tous nos atouts.

L’intercommunalité, c’est d’abord un état d’esprit, celui de nous réunir pour préparer les implications financières, pour que toutes les questions soient mises sur la table.

C’est un cadre de travail auquel nous souscrivons, pour mener à bien les projets dont nous avons besoin.

Une communauté de communes, c’est une dynamique. Elle passe par un dialogue constant entre les élus des communes qui la composent.

Nous avons l‘obligation de nous parler, d’échanger, d’imaginer les différentes options de façon collective.

Il est temps de relancer nos intercommunalités et de leur donner toute leur ampleur. C’est une belle tâche qui nous attend !

Frédéric Provotelle

lundi 9 mars 2009

L’Union régionale normande du MoDem est née !


Une “première” normande...



Samedi dernier, en fin d’après midi à Cabourg, les cinq présidents départementaux du Mouvement Démocrate se sont retrouvés à l'initiative de Stéphane Thérou pour mettre en place la nouvelle Union régionale normande du MoDem. “Elle a pour but de coordonner nos réflexions et nos actions à l’échelle de la Normandie, ont expliqué les responsables du Mouvement démocrate. Nous sommes tous soucieux de faire avancer nos territoires au travers d’une grande région Normandie. Cette union régionale va avoir, pour première mission, de travailler la campagne européenne des semaines à venir.”

De fait, à l’issue de cette première rencontre régionale, Corinne Lepage (tête de liste MoDem pour ces élections) a défini les axes de travail de cette campagne qui s’annonce.

Autour de Corinne Lepage, la tête de liste MoDem aux élections européennes, se sont retrouvés les cinq responsables départementaux : Etienne Savary de la Manche, Stéphane Therou de l’Orne, Philippe Lailler du Calvados, Danielle Jeanne de l’Eure et Florent Saint Martin de Seine Maritime. Etaient également présents les secrétaires départementaux.

mercredi 4 mars 2009

Café démocrate aiglon

Le premier café démocrate a eu lieu jeudi 26 février à L’Aigle. Il a permis de réunir des adhérents, mais aussi des habitants du territoire venus d’horizons politiques différents.

Au programme de cette rencontre : « L’Europe au quotidien », c’est-à-dire la réalité locale de l’Union Européenne.

Une réalité dont une trentaine de personnes ont débattu, autour des thèmes de la santé, la circulation des médicaments, l’hygiène, le respect de l’environnement, la protection des mineurs, etc.

Ce café démocrate a donné lieu à de véritables échanges, sur des sujets qui nous tiennent à cœur. Mission accomplie !

Dans les semaines et les mois qui viennent, c’est sur le terrain que nous irons à la rencontre des ornais, et toute l’équipe du Mouvement Démocrate est là pour vous aider.

Vous pouvez nous contacter à l’adresse mouvementdemocrate61@gmail.com

mardi 17 février 2009

Opinions - La laïcité est-elle un combat?

Les discours du chef de l’Etat à Saint-Jean de Latran et à Riyad ont généré une nouvelle acception de la laïcité. De nombreuses voix se sont élevées, à juste titre, pour déplorer, dénoncer, qu’un Président de la République française s’exprime en qualité sur le sujet du religieux.

Comment ? On pourrait toucher à cet équilibre subtil que les rédacteurs de la loi de 1905 ont su obtenir ? Et pourquoi pas ? La société change, la « menace » d’une mise sous tutelle des pouvoirs publics par les religions du livre paraît peu probable. Le temps est peut-être venu de laisser plus de place aux religions dans la cité, n’ont elles pas perdu une grande partie de leur influence et de leurs troupes ? Sans leurs griffes, les religions peuvent entrer dans le jeu démocratique.

A cette proposition de baisser la garde face au fait religieux, il faut continuer d’opposer un refus absolu.

C’est par principe que l’Etat et notre démocratie doivent être indépendants d’une morale, d’une influence, d’un dogme exogène. Il n’existe en France qu’une seule soumission, c’est a soumission à l’expression profonde de la volonté des citoyens : le vote.

Que ces derniers puissent eux-mêmes choisir leur inspiration morale et religieuse, qu’elles soient très forte ou plus par confort traditionnel, cela relève de la sphère privée. Et c’est justement cela, l’apport de la laïcité : s’il s’agissait de l’affirmation de l’indépendance de la France face aux dogmes, c’est aujourd’hui la meilleure garantie de la liberté de culte, la liberté de ne suivre aucun culte, bref le respect des croyances et opinions.

La loi nous dit : vos engagements religieux, moraux sont respectables, nous vous garantissons leur exercice contre toute tentative d’oppression. Il n’y aura pas de dominant, pas de majorité qui impose sa norme dans la sphère morale et religieuse. Ni bon grain, ni ivraie.

Les religions répondent, à l’ombre protectrice de la république, qu’elles souhaiteraient pouvoir se développer avec le soutien actif de l’Etat, parce que leur message est universel et pacifique.

La république sera-t’elle sommée un jour de prendre parti pour l’une ou l’autre religion ? L’une contre l’autre ? Devra-t’elle un jour punir les mécréants qui ne croient pas, qui ne rentrent pas dans le jeu ?

Non, tous les courants de pensée, toutes les croyances sont protégées en France justement parce qu’aucune ne doit interférer avec le pouvoir temporel, aucune n’a droit d’imposer sa volonté.

Mais notre république pourrait-elle ignorer que les religions ont évolué ? Que l’Islam est désormais accueilli en France et qu’une loi de 1905 ne saurait efficacement prendre en compte les spécificités actuelles ?

Oui, le contexte religieux change, et la loi est faite pour s’adapter. Il faut que notre Etat puisse garantir la liberté du culte musulman. Mais la loi de 1905 pose un principe, un principe de respect, qui est capable de refonder la nation française hors des allégeances idéologiques. Les religions peuvent croître sous la protection de ce principe.

Quand défense est faite d’arborer des signes religieux ostentatoires, de perturber le fonctionnement républicain sous couvert de religion, cette défense est absolue et ne saurait souffrir d’exception.

Ne nous trompons pas de combat : défendre la laïcité républicaine, c’est la seule façon de préserver le droit à la liberté religieuse. La liberté d’opinion.

Ceux qui veulent battre en brèche les principes de 1905, ils entrent dans le champ du combat politique, pas de la défense de leur religion. C’est une loi démocratique : la loi change quand la majorité le décide. Et sur ce terrain purement politique, la protection de la loi de 1905 saute. Elle ne reconnaît pas de légitimité particulière aux représentants religieux pour débattre des lois de la république. C’est là sa force et son intérêt.

Pourtant, les représentants religieux sont invités aux commissions publiques. Elles ont comme mission d’éclairer le législateur sur les interconnexions nouvelles entre la règle de droit et les pratiques religieuses. Ce rôle de témoin ne leur confère pas d’autorité supérieure dans le débat public.

Il existe une grande différence entre la prise en compte du fait religieux pour suivre les applications d’une loi de principe et la soumission du législateur aux volontés des représentants communautaires.

Tant que les pouvoirs publics ne pourront sereinement expliquer en quoi une laïcité stricte est une source fondamentale de respect des libertés de chacun, alors ce beau principe sera à la merci dans le cœur des Français des déclarations hasardeuses de ses représentants les plus éminents.

Frédéric Provotelle

jeudi 5 février 2009

L'Europe au coeur

Notre famille politique vient de proposer à notre approbation les premiers candidats du Mouvement Démocrate pour les élections européennes du mois de juin.

Désormais, nous savons quelles sont les personnalités qui nous emmènerons au combat électoral.

Ces désignations sont saluées par la classe politique dans son intégralité. Sans paillettes, sans opportunisme politique, avec un réel respect du travail des députés sortants, la reconnaissance du travail de terrain et l’engagement de nos cadres.

Le Mouvement Démocrate respecte éminemment les institutions européennes, il entend relancer la dynamique d’une Europe plus proche de nous, plus efficace et plus juste.

Aujourd’hui, nous devons rendre à l’Union Européenne toute sa force, en refonder le fonctionnement et veiller à ce que nos parlementaires puissent exercer leurs attributions pleinement, librement, dans le seul souci du bien commun.

Rassembler autour de notre projet et mettre en lumière les enjeux européens, voilà nos ambitions pour la période qui s’ouvre devant nous.

Expliquer, transmettre, débattre de l’Europe, en préciser le rôle avec réalisme pour battre en brèche les idées reçues.

Ce travail a besoin de l’énergie de toutes et tous, pour remettre l’Europe au cœur des Français.


Frédéric Provotelle
Secrétaire départemental

mardi 20 janvier 2009

Opinions - Mot d’humeur

Au début de cette semaine, la responsable d'une entreprise de textile de CHANU m'annonce la fermeture de l'entreprise qui emploie encore aujourd'hui 16 salariés. Certes, la crise économique est évoquée, mais c'est surtout la perte d'un client important qui représentait plus de 30% de l'activité qui amène ce groupe à recentrer ses moyens de production à Cholet. Air France a donc décidé de faire fabriquer les tenues de ses hôtesses par une autre société française.

Rien de choquant, c'est la loi de la concurrence, sauf lorsque l'on nous dit qu'une partie de la production pourrait être faite en Chine!

Cela me met en colère de savoir qu'une entreprise, détenu en grande partie par l'Etat français, fait fabriquer les vêtements de travail de ses employés dans un autre pays alors que dans le même temps nous subissons le début d'une importante crise économique. Cela me met aussi en colère d'apprendre par la presse que cette même entreprise a les moyens de prendre une participation dans une société concurrente étrangère. Elle a donc des disponibilités financières et ne se trouve pas, comme beaucoup d'autres entreprises, en difficultés.

La responsabilité est certainement partagée et je n'accuse personne en particulier mais je suis intimement persuadé que notre système économique est à bout de souffle. Combien faut-il de dossier de ce type pour que nous puissions le changer? Pour que nous prenions conscience qu'en acceptant passivement cette situation, c'est tous nos acquis sociaux, toute la vie économique de nos territoires qui en subit les conséquences.

Il faut que ceux qui le peuvent (élus, responsables d'entreprises, particuliers), acceptent de payer les produits à leur juste valeur, que la loi de la mise en concurrence ne soit pas uniquement basée sur l'économique, afin que nous puissions continuer à vivre dans un pays où la qualité de vie ne soit pas une simple apparence. Ne rêvons pas, notre salut passe par : "Avoir moins, pour conserver plus", sinon ce sera “Payer moins et tout perdre”.

Je fais donc le voeux qu'en 2009, élus nationaux, régionaux, départementaux mais aussi des collectivités locales arrivent à trouver des solutions cohérentes permettant d'évoluer vers un système plus juste avec le soutien de toute la population. Nous ne pouvons plus continuer ainsi, il est urgent de réagir collectivement avant qu'il ne soit trop tard.

Thierry AUBIN
Maire de CHANU