lundi 22 décembre 2008

Le Mouvement Démocrate de l'Orne à l'heure de l'Europe

Une délégation de militants s’est rendue, il y a quelques jours, au Parlement Européen de Bruxelles à l’invitation du général Philippe Morillon.

Au programme de ce déplacement, des réunions de travail organisées autour du fonctionnement du Parlement et l’élaboration des règles européennes. Comme le résume une adhérente de la Chapelle Viel présente à Bruxelles, « ce séminaire m’a permis une remise à niveau bien utile. Dans quelques semaines, nous aurons à transmettre nos connaissances. Avec cette présentation grandeur nature, cela va nous y aider ! ».

Selon Stéphane Thérou, le Président du MoDem de l’Orne, ce voyage a pour but avoué de rendre l’Europe très concrète. « C’est au Parlement Européen que se conçoit la majorité des lois qui nous régissent. Les élections européennes de juin sont d’une importance capitale pour notre pays. Et c’est notre responsabilité de politiques de relayer le message et les valeurs européennes. » Bruxelles a ouvert ses portes aux Ornais qui ont découvert un univers à part : « toutes ces nationalités qui travaillent ensemble, toute l’énergie que l’on sent dans l’hémicycle, c’est très impressionnant » et
enthousiasmant, à entendre Thierry Aubin, le maire de Chanu. « J’ai découvert avec plaisir que dans ces murs, les distinctions politiques à la française étaient vraiment dépassées. Les projets sont étudiés sans esprit partisan, seul l’intérêt général compte ».

Un rôle central à jouer

Alors, tout est merveilleux au pays de l’Europe ? Assurément non. Pour le Général Philippe Morillon, « eurodéputé » depuis 1999, le travail au Parlement demande un investissement très important. « Sur tous les sujets, il nous faut trouver un consensus. Et là, le groupe parlementaire ADLE auquel appartient le MoDem à un rôle central à jouer. Il faut faire vivre
ces institutions que le monde entier nous envie. Malgré les couacs, je suis certain que nous sommes sur la bonne voie, que nous apportons des solutions essentielles aux problèmes contemporains»

« On peut naturellement regretter que les français ne soient pas totalement au fait de l’Europe, poursuit François Carbonell, délégué départemental, mais les évènements de ces derniers mois confirment, s’il en est, de l’importance d’avoir une Europe forte comme l’a d’ailleurs toujours défendu notre leader François Bayrou. Et les adhérents du MoDem auront à cœur, dans les prochaines semaines, de dire haut et fort leur attachement à l’Europe ! »

Pour conclure ce déplacement convivial et studieux, les Ornais ont recueilli les mots (dans un français parfait) de Graham Watson, le chef du groupe ADLE : « Notre défi, c’est de donner un second souffle à la construction
européenne. L’agriculture, la pêche, le développement durable, un capitalisme raisonné, une société plus juste : autant de sujets où l’Europe doit faire la différence. ». Des engagements forts que le MoDem de l’Orne a bien l’intention de transmettre au cours des « cafés démocrates » qu’il organisera d’ici juin. C’est, en tout cas, la volonté affichée de Stéphane Thérou : « Les citoyens ont besoin et ont envie de mieux comprendre les enjeux européens. Alors à nous de jouer ! ».

Opinions

Travail du dimanche!

« Encore une loi qui n'a que pour unique préoccupation l'intérêt financier de quelques personnes. »

Au nom de la sacro-sainte liberté, une poignée d'irréductibles fidèles à notre chef de l'état pensent qu'en autorisant les salariés à travailler le dimanche (volontariat !), cela va permettre d'augmenter leur pouvoir d'achat et ainsi relancer la machine économique. A voir le peu de réaction des français, nous pourrions penser qu'ils ont raison ???

Considérant que ma liberté s'arrête là ou commence celle des autres :
- ai-je le droit de demander aux autres de travailler pour que je puisse faire des achats le dimanche?
- vais-je dépenser plus que ce que mon budget me le permet?
- vais-je accepter de payer plus cher mes achats afin de compenser la prime du dimanche des salariés présents dans les magasins? (Les patrons de la grande distribution ne vont certainement pas accepter de payer des primes à leurs employés au détriment de leurs marges bénéficiaires)
- vais-je accepter de ne plus pouvoir me retrouver en famille ou entre amis un jour par semaine, de passer de bons moments ensemble? (Eh oui, il va devenir difficile de se retrouver en groupe lorsque chacun a, peut-être, des jours de repos différents)…

A ces questions, je réponds NON, NON et NON.

En acceptant tout ce que veut nous faire avaler nos gouvernants, c'est bien notre cadre de vie qui est remis en cause même si notre profession n'est pas concernée par le travail du dimanche. A moins d'être un solitaire et de vivre égoïstement, nous ne pouvons rester indifférents à ce qui se passe.
Les conséquences sur le noyau familial ne seront pas négligeables et vont s'ajouter aux difficultés déjà existantes.

Conclusion : aucun avantage. Mais à qui profite le crime?
Peut-être aux grandes surfaces où la majorité d'entre nous aime se promener le week-end? Si les achats sont plus importants, ce sera au détriment du petit commerce de proximité. Les mêmes personnes qui fréquenteront les hyper de la distribution se plaindront ensuite de la disparition des services de proximité, s'étonnant que leurs élus locaux n'aient rien fait. Résultat : perte de la dynamique locale, les communes rurales vont poursuivre leur déclin et devenir des communes dortoirs lorsqu'elles auront encore des habitants. Les centres villes se désertifieront au profit des zones commerciales toujours plus importantes.

Que faire?
Peut-être soutenir ceux et celles qui sont entrés en résistance (élus, représentants des commerçants, représentants syndicaux...), puis refuser de rentrer dans ce jeu et s’interdire de mettre les pieds dans une grande surface le dimanche. Face aux financiers, il faut jouer le jeu des finances.
Pas de clients -> pas de bénéfices.

Enfin, il nous suffit de sanctionner tous les élus nationaux qui voteront cette loi en ne votant pas pour eux lors des prochaines échéances électorales. Sortons de cette dépendance au pouvoir financier et prenons notre destin en main pour que l'HOMME soit au centre du développement de notre pays. C'est peut-être un rêve, mais j'ose y croire, il me donne l'espoir d'un monde meilleur et me donne la force de dire NON.
Si comme moi, vous êtes contre, unissons nous et militons pour un développement durable de la qualité de vie. La balle est dans notre camp.

Thierry AUBIN

mardi 9 décembre 2008

Opinions

Qu’ont-ils retenu de la crise ?

A priori pas grand-chose.

Tout se passe aujourd’hui, pour certains, comme si rien ne s’était passé. GDF Suez prévoit de verser un dividende total correspondant à plus de 50% du résultat et demande une augmentation du prix du gaz !!

Malgré le beau discours de Toulon, le gouvernement se comporte comme le pire des actionnaires en recherchant le meilleur rendement à court terme.

Ci-joint une dépêche de l’AFP :

Versement par EDF d'un acompte à l'Etat: une décision "irresponsable"
PARIS - La CFE-CGC des industries électriques et gazières (IEG) a estimé lundi que la décision d'EDF de verser "un acompte sur dividendes" à ses actionnaires représentant 1,2 milliard d'euros était "irresponsable dans les circonstances actuelles".

EDF a annoncé vendredi le versement d'un acompte sur dividendes de 64 centimes d'euros par titre à ses actionnaires, dont l'Etat français (qui détient 87,3% d'EDF) qui va recevoir environ 1 milliard d'euros.

"Comme en 2007, l'objectif affiché est +d'aider à l'exécution du budget de l'Etat+, exercice déjà difficile avant la crise financière et devenu impossible avec celle-ci", souligne la CFE-CGC dans un communiqué.

Cette "pratique minoritaire parmi les grandes entreprises françaises" qui "consiste à +ponctionner par avance+ les entreprises dont l'Etat est actionnaire (...) n'est pas responsable dans les circonstances actuelles et traduit la vision très +court-terme+ du gouvernement", ajoute-t-elle.

Cette mesure se fait "au détriment de la capacité d'investissement" d'EDF, "premier investisseur public sur l'ensemble du territoire national", affirme la CFE-CGC.

Alors que la relance économique ne peut "se faire que par des investissements soutenus dans les infrastructures et l'outil de production", cette décision lui paraît donc "particulièrement irresponsable".
(©AFP / 01 décembre 2008 17h41)

En pleine crise des finances, l’Etat devrait laisser EDF utiliser ces marges de manœuvre financières pour les consacrer aux investissements dans les infrastructures de réseaux ; à la recherche dans les énergies de demain et enfin dans la répartition de cette richesse auprès des salariés via l’intéressement la participation ou une baisse symbolique du tarif réglementé. EDF devrait garder des ressources pour financer les moyens de production de demain.

Rien de tout cela, on se sert dans la caisse pour financer on ne sait quel déficit !!

Le développement durable de notre société ne se réduit pas au tri des déchets, il est lié à une répartition équitable des richesses produites entre l’actionnariat, les fonds propres et les collaborateurs.

Si certaines entreprises (banques, automobile) avaient respecté cet équilibre vital entre les fonds propres et les dividendes, elles ne seraient pas obligées d’appeler le contribuable au secours…

D.S.